Evoli ~ Le bouclier brisé.

Messages : 4 Date d'inscription : 21/02/2012

Description physique

De petite taille pour ses dix-sept ans, ses courbes compensent nettement son élan « nanesque ».
Sa chevelure très claire aux reflets blancs/argentés retombent au niveau de sa nuque, bien que quelques mèches effilées caressent son dos. Son visage fin est caractérisé par la grâce qui s’en émane. Ses yeux bleu-argentés fixent l’inconnu, tantôt symbole de sa perdition et de ses démons d’enfance, tantôt symbole de son attirance envers l’aventure et l’achèvement de son bestiaire. Si son visage inspire tant le mystère que la contemplation, les marques des douleurs passées ne dévisagent plus cette jeune femme. Ses yeux sont le reflet de sa détermination envers ses desseins, son souhait de protection.

Coquette, elle s’affaire toujours d’un maquillage fin, insistant sur le mystère de son expression.
Ayant une poitrine généreuse, elle offre à tout regard déplacé la satisfaction qu’apporterait le corps luxueux d’une Ecaflip.
Soucieuse de son apparence lors des mondanités et de tout événement rassemblant des êtres dotés d’intelligence, elle s’accordait quotidiennement quelques heures afin d’apparaître sous son meilleur jour. Elle analyse minutieusement ses mimiques, la façon dont elle rougirait si on la complimentait, la manière de se déplacer – le pas léger, la démarche voluptueuse.
Evoli s’avère ainsi être une Féca minaudière, chaque aspect de son physique ou de sa personnalité reflètent très exactement ce que l’on rechercherait chez elle.

Particularité notable
Elle a l’usage de porter un raz-le-cou en dentelles noires à grelot pour figurer son deuil envers son chacha tant aimé. Elle s’affuble également de grelots attachés à ses poignets par des rubans de dentelle différentiable selon chaque journée composant un cycle de quatre jours. Elle présente une légère besace noire travaillée dans laquelle elle range son bestiaire et la majorité de ses outils scientifiques et technologiques.

Prélude

Les détails de ma vie ? Je n’y ai jamais réellement songé. Mère et père ne seront plus que des silhouettes finement esquissées dans mon esprit dès lors que je partirai de Sufokia. Et maintenant, cette étrange sensation m’éprend. Si, par l’infortune qui dessine le cours de ma vie, j’étais amenée à ne plus pouvoir répondre au nom de Evoli Scion, il me semble juste que l’on puisse me reconnaître par les écrits et notes diverses grattés sur les parchemins et ouvrages traçant mes travaux.
Voilà donc ce que l’on apprendrait, un récit de jeunesse et divers sombres souvenirs.

~ Jouons à chacha.

Naguère l’inexplicable coefficient d’adversité amena deux êtres à heurter leur destiné. Il importait alors d’une entrevue entre une jeune chacha en proie aux infamies du monde et le fusain d’une Féca dressant le canevas d’un tel animal. Il apparaissait que cette enfant avait été délaissée. Je me souvins alors des innumérables ouïe dires et qu’en-dira-t-on concernant la domestication croissante des espèces environnantes, piou et chacha. La perspective impliquant la disparition de sa mère se détailla et s’avéra dans l’hypothétique capture par des saltimbanques.

Tandis que nous manifestions chacune un certain intérêt extravagant et schismatique, le chacha et moi-même instaurions une relation complice de confiance. Séduite par les traits et le charisme de cet animal singulier, je m’harmonisai avec cette extraordinaire compagne en vue de la dispensation du campement, du feu et des vivres. Le lendemain, je me défis de compagnie du chacha et gagnais Astrub, en quête d’informations, dans l’espoir de rassembler les outils nécessaires à mes desseins.

Jusqu’au crépuscule, je m’étais immergée dans les multiples ouvrages concernant la familiarisation avec les animaux, les chacha en particulier. De nombreux écrits retraçaient l'éducation des chacha sous l'ancienne ère. Ralliant finalement mon campement, je constatai avec stupéfaction que rien n’avait été saccagé si ce n’est quelques poissons séchés. Mon deuxième contact avec le chacha me subjugua, une amitié s’était élevée.
Nonobstant l’union naissante, il me fallait quitter le village, abandonnant cette compagne inespérée. Indubitablement, nous avions passé toutes deux quelques exquis moments. Bien que je lui fisse mes adieux, sur le départ, cette première aventure fut marquée par la formation singulière d’une première intimité entre deux nouveaux compagnons de voyages. Sérénade, telle étaient les volutes philharmoniques qui me berçaient au coucher et le nom qu’elle porterait. Ainsi joignit-elle mes flancs à travers cette fascinante épopée.

Quand bien même des événements extraordinaires, se produisant de manière inopinée et pouvant parfois bouleverser une vie, puissent propulser une âme vers le savoir infini, ils sont à même de causer des ravages. Aussi n'allai-je pas être couverte d'or, mais d'horreur en réalisant avec détresse la mort du chacha, assassinée par un Bouftou Céleste en colère. La fatalité m'ôta une amie et me reconduit sur la voie de la science.

~~ Ceci est un avant-goût ~~

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